Pourquoi végétaliser vos bureaux ? La question peut sembler anodine et pourtant elle est importante tant il est devenu clair qu’au quotidien, être en contact avec la nature a une influence positive sur notre santé et notre moral. Le simple fait de voir de la verdure augmenterait notre concentration et notre créativité. De plus, les plantes vertes en intérieur purifient l’air et aident à réguler l’humidité ambiante, ce qui améliore la qualité de vie et donc le bien-être.
Cet article s’intéressé à la végétalisation des bureaux, ce lieu où l’on passer beaucoup de temps et où il fait bon se sentir bien.
Installer des plantes dans vos bureaux est un bon moyen de rendre vos collaborateurs heureux. Dans les années 2000 plusieurs études reprises par le docteur en psychologie Nicolas Guéguen ont été menées en Norvège sur les liens entre l’attitude des employés et la présence de verdure dans les locaux de l’entreprise. Certains constats sont surprenants. Par exemple, un manager qui expose des plantes dans son bureau sera d’avantage aimé et respecté par ses équipes. Ça fait rêver ! Les employés des entreprises avec plus de verdure dans leurs locaux démissionnent moins. De même qu’une marche en forêt diminue la production d’hormones de stress, un bureau décoré de quelques plantes vertes apaise le salarié qui, plus détendu, trouvera son travail plus agréable.
L’idée peut prêter à sourire. On imagine mal une plante verte animer une séance de coaching, Et pourtant, les effets sont là. Les études mentionnées plus haut montrent également que les entreprises qui offrent un cadre vert à leurs équipes souffrent de 10% d’absentéisme en moins, voient la productivité de leurs employés augmenter de 15% et la créativité de 45%. De manière générale, les plantes tendent à diminuer les migraines, la fatigue, la sensation d’enfermement et à renforcer le système immunitaire. Diminuer tous ces petits tracas du quotidien ne peut qu’avoir une influence positive sur le travail !
La conclusion des Norvégiens est simple : Plus de plantes dans les bureaux permet une meilleure santé physique et mentale donc des employés qui travaillent mieux. En purifiant l’air et en créant une atmosphère plus détendue, les plantes apaisent les relations au sein de l’entreprise qui gagne alors en efficacité.
L’idée peut prêter à sourire. On imagine mal une plante verte animer une séance de coaching, Et pourtant, les effets sont là. Prenez le point développé précédemment à propos de la diminution du stress : Se sentir mieux au travail implique d’avoir d’avantage envie de rester dans l’entreprise sur le long terme et donc, ne pas démissionner. Si vous connaissez le prix d’une démission pour une entreprise, vous pouvez rapidement imaginer les économies réalisées. L’argument est vrai également concernant le recrutement. Les bureaux végétalisés étant plebiscités, apporter de la verdure améliorera la marque employeur.
L’équipe Growsters a concocté un simulateur qui permet de calculer les économies et revenus que peuvent générer des espaces verts.
Les projets de végétalisations sont multiples et ne répondent pas aux mêmes enjeux. En voici quelques exemples :
Quels espaces de l’entreprise sont impliqués, quel type d’atmosphère souhaitée (ce qui influencera largement la palette végétale), quel entretien et quelle animation sur le long terme, quel budget.
Selon les réponses au point 2, vous pourrez mieux appréhender le besoin de vous faire accompagner ou non. L’accompagnement consiste à :
Vous avez un projet ? N’hésitez pas à contacter l’équipe Growsters.
Les ravageurs peuvent transformer votre paradis potager en un véritable cauchemar d’entretien. Avec de l’anticipation et les bonnes connaissances, il est possible de protéger efficacement votre potager et de vous assurer une production saine et abondante.
Pour la lutte contre les ravageurs, nul besoin de connaître toutes les méthodes de lutte ni l’ensemble des traitements existants. L’important est de parvenir à identifier les ravageurs présents et de mettre en place des méthodes de prévention pour limiter les attaques. Dans cet article, nous allons présenter les ravageurs les plus courants au potager, comment les identifier et les mesures préventives à prendre pour protéger votre jardin.
🐞Bonne lecture !
Souvent pointés comme les premiers ravageurs des potagers, les insectes peuvent à la fois être bio agresseurs et auxiliaires du potager. C’est pourquoi il faut y faire attention.
Parmi les insectes “nuisibles” les plus connus, on peut citer :
Les fameux pucerons, les limaces et escargots (oui, on sait, il s’agit de mollusques et non d’insectes biologiquement parlant), les terribles chenilles, les minuscules acariens, les redoutables coléoptères ainsi que les méconnus aleurodes et thrips.
Chacun des insectes cités ci-dessus possède des particularités qui lui sont propres, à commencer par leurs plantes préférées. En effet, les insectes s’attaquant à vos tomates n’iront pas forcément consommer vos carottes ; et inversement. Les exceptions au sein des insectes sont toutefois les limaces, les chenilles ainsi que les pucerons qui sont dit généralistes : ils vont s’attaquer aux feuilles d’une large gamme de végétaux.
Pour lutter contre les insectes nuisibles, la meilleure solution consiste à augmenter la biodiversité au sein de votre potager. La culture de nombreux types et familles différents de légumes et de fleurs dans le potager permet de loger de nombreux insectes différents. En augmentant la biodiversité, vous augmentez aussi les chances que les prédateurs naturels de vos ravageurs soient présents avant même que ces derniers n’aient endommagé vos cultures. Prenons l’exemple des pucerons : la présence de coccinelles permettra de réguler leur population, les empêchant ainsi de causer des dégâts importants à vos cultures.
Une autre solution préventive peut être de mettre en place des plantes “pièges”. Le rôle de ces plantes est de se faire attaquer en premières pour vous permettre ensuite de décider de la mise en place ou non de traitements curatifs. Toujours dans le cas des pucerons (ils sont top pour servir d’exemple ceux-là), il est possible de planter des capucines. Les pucerons raffolent de la capucine et les attaqueront de manière privilégiée. Lors des observations de contrôle, il suffit de regarder sous les feuilles des capucines pour savoir s’il y a peu ou beaucoup de pucerons. En fonction du nombre de pucerons observés, libre à vous de décider s’il est nécessaire ou non de pulvériser du savon noir sur vos capucines et le reste du jardin.
Pour aller plus loin et trouver des moyens de lutte adaptée à chaque insecte, nous vous conseillons le site suivant:
Fiches des insectes nuisibles au jardin
Pies, merles, mulots ou encore souris sont autant d’animaux capables de causer des dommages considérables à votre potager.
En creusant leur tunnel, les rongeurs vont blesser et consommer les racines de vos légumes. Ces blessures, en plus d’empêcher les plantes d’accéder aux nutriments et à l’eau contenus dans le sol, vont être la porte ouverte aux maladies. Sur un fonctionnement similaire, certains oiseaux peuvent déterrer les jeunes plants et consommer vos semis.
Pour lutter contre ces nuisibles de grande taille, rien de mieux qu’une protection mécanique. La mise en place de grillages, de filets, d’effaroucheurs à oiseaux ou bien l’utilisation d’odeurs répulsives peuvent être des solutions. Etant donné que ces méthodes sont, si ce n’est coûteuses, peu esthétiques, nous vous conseillons de vous assurer au préalable que les rongeurs et/ou oiseaux sont bien à la source de vos ennuis au potager.
Dernière catégorie de cet article, mais pas des moindres. Difficiles à identifier précisément, rarement traitables une fois installés et se propageant rapidement, ces vecteurs de maladies sont parmi les premières causes de déboires des jardiniers amateurs.
Contrairement aux champignons, les virus et les bactéries ne peuvent pas pénétrer d’eux-mêmes au sein des plantes. Pour proliférer, ils profitent des blessures causées aux plantes par les insectes ou la taille. Les champignons sont, quant à eux, plus indépendants et peuvent se frayer un chemin d’eux-mêmes dans les plantes.
La lutte contre les champignons, les virus et les bactéries passe par la mise en place de bonnes pratiques culturales concernant la taille, l’irrigation et plus généralement l’entretien des cultures. Les champignons prolifèrent dans des atmosphères chaudes et humides. Pour limiter leur présence, il est donc important de ne pas arroser les parties aériennes directement et de surveiller régulièrement au printemps ou dans le cas de l’utilisation de tunnels/serres.
Pour les virus et bactéries, plus difficile d’agir directement sur leurs conditions de développement. On essaiera principalement de blesser le moins possible les plantes et de les tailler lorsqu’elles sont en bonne santé. Les outils servant à la taille doivent être nettoyés régulièrement et notamment d’une plante à l’autre en cas de doute. Après une taille, restez vigilant et surveillez les blessures.
Un traitement général peu contraignant peut être de pulvériser du bicarbonate de soude en petite quantité.
Pour reconnaître les assaillants de vos cultures, les mots d’ordre sont routine et expérience. Afin de devenir un.e expert.e dans la protection de vos plantes, vous devez être à l’affût de tout changement dans votre potager. Nous vous conseillons de réaliser régulièrement cette étape d’observation, qui en plus d’être très satisfaisante car elle permet de voir son potager s’épanouir, permet de repérer les premiers symptômes d’une potentielle attaque. Bien que le plus simple soit de voir directement l’insecte sur la plante, ce n’est malheureusement pas toujours aussi simple. Lors de vos observations, ouvrez l’œil !! 🧐
On recherche toute trace de trous, de décolorations, ou de déformations. En fonction de ce qui est visible, il est possible de réduire le champ de recherches :
NB: dans le cas du début d’une attaque de bactérie ou de virus, seule une plante sera touchée ; alors que les champignons peuvent toucher simultanément plusieurs plantes. De plus, les champignons sont une forme de pourriture qui rend parfois visqueuse ou odorante la zone touchée.
Sans entraînement et sans l’apercevoir, il est difficile de reconnaître précisément l’insecte qui attaque vos cultures. Avec un peu d’expérience et en ayant rencontré différents ravageurs, cette identification se fait de plus en plus rapidement et avec de plus en plus de précisions. D’ici là, nous vous conseillons de consulter l’outil Ephytia conçu par l’INRAE en cas de doute.
Let’s Grow 🌱
Crédits article: Gourtay Louis, maraîcher animateur Growsters
Faire de l’agriculture urbaine, c’est faire pousser des produits agricoles en ville. Cette démarche connait un véritable engouement ces dernières années grâce aux citadins qui cherchent un moyen d’améliorer la qualité de leur quotidien sans renoncer à vivre en zone urbaine.
Mieux vivre grâce à l’agriculture urbaine ? C’est possible et on t’explique pourquoi !
En ville, la population se sent de plus en plus concernée par l’impact de la pollution sur sa santé. L’agriculture urbaine lutte contre cette pollution en réintégrant des plantes dans le paysage urbain. L’air est plus pur, l’eau et le sol sont moins pollués et les villes éliminent mieux le CO2 et la chaleur grâce à la verdure. Mais ce n’est pas tout : être en contact avec les plantes a une influence positive sur la santé des jardiniers. D’après les travaux de Nicolas Guégen, une personne qui jardine aura par exemple en moyenne 30% moins de rhume et 45% moins de migraine. Les maladies cardiovasculaires sont également moins fréquentes dans les villes vertes.
Jardiner c’est aussi un moyen simple et écolo de faire un peu de sport. Moins d’une heure de jardinage suffit pour éliminer les calories d’un burger ! En effet une demi-heure aux petits soins des plantes vous fait brûler entre 150 et 200 kcal.
En 2019, les Français ont déclaré que la vue sur des arbres ou des espaces verts sont des facteurs essentiels de bonheur. Le fait de voir de la verdure suffirait à améliorer le moral d’une personne. C’est du moins ce qui est affirmé dans le Feng Shui. Mettre des potagers dans les villes rend aussi de nombreux citadins heureux car ils ressentent le besoin de se rapprocher de la Nature. Parmi les éléments qu’ils souhaitent voir le plus dans leur cadre de vie, les salariés des grandes villes ont majoritairement répondu vouloir des plantes vivantes.
Même en entreprise, plusieurs études ont montré qu’une entreprise qui verdit ses bureaux entretient la bonne humeur au sein des équipes et le bien-être des employés. Il n’y a rien d’étonnant à ça : être en contact avec des plantes diminuent naturellement le stress. Mais les employés qui travaillent dans des bureaux végétalisés se disent aussi plus enthousiastes dans leur travail et plus satisfaits de leur vie professionnelle.
Nous l’avons vu, sur le plan personnel jardiner a donc beaucoup à nous apporter mais c’est aussi le cas sur le plan collectif. Dans les grandes villes comme Paris, Montpellier ou Lille, les résidents prennent eux-mêmes en main la végétalisation de leurs quartiers. Les jardins partagés et les potagers collaboratifs donnent un nouveau visage au voisinage et favorisent les rencontres et les échanges.
Par exemple les « Jardins du Béton » sont des potagers aménagés en ville sur des espaces laissés à l’abandon. Ils stimulent les échanges entre populations diverses. Ils sont animés par des jardiniers bénévoles pour accueillir des adultes cherchant une réinsertion socio-professionnelle, des patients suivis en psychiatrie ou des enfants en situation de handicap, en plus d’être ouverts aux habitants du quartier. Ainsi le « Jardin du 12 » à Paris accueillent des enfants d’école primaire et des personnes bénéficiant des minima sociaux pour leur apprendre les bases de l’écologie, d’une alimentation saine et créer des relations de confiance fondées sur l’entre-aide.
Le phénomène de l’agriculture urbaine commence à s’enraciner dans toute la France. Si bien que l’association Conseil National des Villes et Villages fleuris, pour entretenir l’engouement, récompense depuis une quinzaine d’années les villes qui intègrent le plus la flore à leurs quartiers. Elle délivre le « Label national de la qualité de vie Villes et Village fleuris » aux villes qui mettent en place des projets verts pour améliorer la vie des habitants. En 2018, 10 nouvelles villes ont obtenu le « label à 4 fleurs », le plus dur à décrocher.
L’agriculture urbaine a permis de donner une seconde jeunesse à certains quartiers mais c’est aussi la vie en communauté qui renait grâce à ces initiatives. Une ville verte est une ville plus agréable pour les piétons et mieux adaptée à leur déplacement. La démesure urbaine est limitée grâce à l’agriculture urbaine qui pérennise des îlots de verdure. Les quartiers se recentrent sur les espaces verts à taille humaine et donc sur l’Homme.
Le lien social est ainsi favorisé par le développement de l’agriculture en ville : les citadins se rencontrent et échangent plus facilement dans une ambiance apaisée par la verdure. Mais ces avantages sont aussi économiques. L’agriculture urbaine favorise les circuits courts en produisant localement des fruits, des légumes et autres produits agricoles. L’emploi dans les fermes urbaines est accessible pour les personnes généralement en difficulté sur le marché du travail comme les personnes handicapées. Sans oublier qu’une ville verte attirera plus de touristes. Ces opportunités permettent de mieux vivre ensemble grâce à la prospérité économique de la ville.
Mieux vivre en ville est facilité par l’agriculture urbaine. Sur le plan personnel cela améliore la qualité de notre cadre de vie et influence positivement notre santé physique et morale. Les biensfaits sont aussi collectifs grâce aux dynamiques que l’agriculture en ville crée dans les quartiers. Beaucoup de ces constats s’inspirent du « Smart grow », une stratégie américaine pour la croissance soutenable. Si avoir la main verte en ville te donne envie, viens faire un tour sur le site des Blobs pour découvrir où jardiner près de chez toi.
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L’agriculture urbaine et la transition écologique sont au cœur des débats actuels. Et pour cause, de plus en plus de citadins souhaitent que l’avenir de leurs villes soit plus vert.
Faire de l’agriculture urbaine, c’est travailler la terre pour produire des fruits et des légumes voire même faire de l’élevage mais en ville ! Découvrons ensemble pourquoi cette démarche satisfait les objectifs de la transition écologique.
Selon les Nations Unies, 65% de la population mondiale vivra en zone urbaine d’ici 2050. Les villes vont donc continuer à grandir et à attirer toujours plus d’habitants. Voilà qui ne doit pas rassurer les citadins qui alertent déjà sur la surpopulation et la surchauffe de leurs villes.
L’urbanisation a en effet de lourdes conséquences sur la qualité de notre cadre de vie. Les villes sont bien sûr plus pollués que les campagnes. Les espaces verts disparaissent et sont remplacés par des surfaces bétonnées. Le béton empêche les agglomérations de se débarrasser de la chaleur. Le réchauffement climatique empire donc à cause de la croissance des villes. Moins d’espaces verts veut aussi dire moins de surface pour produire des fruits, des légumes, des céréales ou pour élever des animaux… La sécurité alimentaire des pays fortement urbanisés est alors remise en question.
Face à ces problématiques, l’idée de transition écologique s’est développée. La transition écologique consiste à changer nos modes de vies actuels pour un modèle plus durable et plus respectueux envers la nature. L’objectif de cette transition est de permettre aux hommes de produire et de consommer de façon soutenable et de bien vivre ensemble dans un environnement sain.
Face aux défis de l’urbanisation, l’ONU et la FAO recommandent l’agriculture urbaine comme solution soutenable pour que les villes restent respirables mais aussi pour nourrir les populations.
Les cours intérieures, les parcs, les toits, les bas de porte ou même les rebords de fenêtre sont de formidables terrains de jeux pour les jardiniers urbains. Verdir ainsi la ville permet de réduire la pollution en purifiant l’air et de mieux réguler la chaleur. Les citadins qui cultivent aussi leur propre potager peuvent consommer localement leurs fruits et légumes. Cette forme de circuit court, encore modeste aujourd’hui, contribue à limiter notre empreinte carbone.
Mettre les mains dans la terre entre deux immeubles développe aussi une nouvelle forme de vie sociale dans un quartier. Les potagers communs, partagés dans un quartier ou par des volontaires, rendent un lieu de vie agréable et animé. Chacun profite des bienfaits du retour de la Nature dans le quartier et peut participer à la hauteur de ses compétences et de son temps libre. La qualité de vie au sein de ces quartiers s’améliore sensiblement par rapport à un quartier privé de verdure. Les riverains sont en meilleur santé, de meilleure humeur et ont tendance à être plus actifs et créatifs. Ce sont les effets que nous cherchons à avoir avec nos potagers collaboratifs.
L’envie de verdir à nouveau les villes touche donc naturellement un grand nombre de citadins. Dans les années 2000, plusieurs villes ont créé des « Permis de végétaliser » face à la demande croissante des riverains d’installer leurs potagers et autres plantes sur la voie publique. Ces permis autorisent les habitants à planter eux même dans les parcs, dans les carrés de terre autour des arbres ou dans n’importe quel espace disponible quand ils le souhaitent.
Cette initiative a permis de verdir les villes. C’est le cas de Lille où les façades et les rebords de fenêtre se couvrent de plantes. Les espaces verts y sont entretenus à moindre frais que par la municipalité. Les produits chimiques et les plantes nuisibles sont interdits pour rester dans une logique écologique jusqu’au bout. Les permis de végétaliser ont si bien fonctionné à Lille que la ville a mis en place un concours des quartiers fleuris où un jury parcourt la métropole pour récompenser les plus belles plantations urbaines des Lillois.
Les citoyens s’engagent d’eux même dans la transition écologique et l’agriculture urbaine. Ils cherchent généralement dans cette démarche à mieux vivre en ville, de manière plus écologique en luttant contre la pollution et en mangeant des produits plus frais.
Les projets d’agriculture urbaine qui se développent aujourd’hui poursuivent plusieurs objectifs. Les plus communs sont de produire des denrées alimentaires, de préserver la biodiversité ou de redynamiser écologiquement des lieux de vie dans la lignée de la transition écologique. Par exemple l’agriculture urbaine crée des circuits cours pour nourrir la population des villes. Elle pourrait ainsi satisfaire les besoins alimentaires de 10% des citadins car 1m² de jardin peut produire en moyenne 50kg de nourriture par an !
800 millions de citadins sont aujourd’hui adeptes de l’agriculture en milieu urbain. La transition écologique étant de plus en plus au cœur des débats, il y a fort à parier que les jardiniers urbains seront chaque année plus nombreux. À l’avenir les villes pourraient ainsi produire près d’un tier des productions agricoles et voir la qualité de leur air s’améliorer. Vivre en ville sera alors plus sain et plus agréable.
Avec la transition écologique, les projets d’agriculture urbaine sont de plus en plus présents dans les villes françaises. Dans un futur proche, nos paysages urbains pourraient se réinventer complétement grâce à ces initiatives fondées sur la collaboration et la soutenabilité. Si tu es tenté par ces démarches et souhaite t’initier à l’agriculture urbaine n’hésite pas à découvrir notre démarche.
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En France, la passion du jardinage est largement répandue : 7 Français sur 10 entretiennent régulièrement un espace vert personnel !
Par amour des plantes, pour produire ses propres fruits et légumes ou pour faire un peu d’exercice en extérieur, les motivations pour s’occuper d’un jardin ne manquent pas. De plus en plus d’alternatives, comme des jardins sur les toits ou des potagers partagés, permettent aux citadins de profiter de la Nature même en ville. Nos potagers collaboratifs d’intérieur et d’extérieur sont par exemple spécialement conçus pour s’inviter dans les entreprises et allier le bien-être au travail.
Comment organiser son coin de verdure pour qu’il ait un effet positif à la fois sur le bien-être du jardinier et sur la planète ? Il existe plusieurs théories sur comment agencer son jardin pour que les plantes et le jardinier s’épanouissent au mieux. Parmi elles, deux concepts s’associent parfaitement : d’un côté la permaculture, dont on parle beaucoup en agriculture, et de l’autre le Feng Shui, une discipline chinoise malheureusement trop peu connu en France.
Le principe de la permaculture a commencé à émerger dans les années 1970. Les principes de bases sont au nombre de 3 : Prendre soin de la Terre, prendre soin des êtres humains et partager équitablement les ressources. Il existe plusieurs méthodes en permaculture pour atteindre ces 3 objectifs car la permaculture est influencée par des différentes approches de l’écologie et de l’agriculture.
Faire de la permaculture c’est surtout avoir une approche systémique du jardinage. Le permaculteur ne cherche pas seulement à faire pousser des tomates ou du romarin dans leur coin. Il recrée un écosystème afin que la biodiversité prospère dans le jardin et aide à l’entretenir. La permaculture s’intéresse donc à l’optimisation de l’aménagement des potagers. C’est cette idée d’aménagement optimal qui rapproche la permaculture et le Feng Shui.
Le Feng Shui est méconnu en France. Il n’est pas considéré comme une science mais sa pratique millénaire a convaincu de nombreux adeptes à travers le monde. Les jardins et aménagements guidés par le Feng Shui attirent ainsi autant les curieux que les initiés du jardinage.
Le Feng Shui c’est un art chinois qui consiste à agencer l’intérieur et l’extérieur du foyer de manière à libérer et équilibrer les énergies du quotidien. Pour aménager sa maison et son jardin de manière à être plus en forme et apaisé, le Feng Shui énonce un certain nombre de principes. Ces principes se fondent surtout sur les couleurs et les matériaux à utiliser et indiquent comment aménager nos lieux de vie en fonction des points cardinaux.
Tout comme la permaculture, le Feng Shui promet de favoriser la prospérité d’un lieu donné et de ses habitants en encourageant les bonnes interactions dans cet espace. Un lieu bien aménagé, qui laisse notamment circuler les énergies, transmettra son équilibre et sa vitalité aux personnes. Les jardins Feng Shui fondent notamment leur harmonie sur la cohabitation de plantes qui stimuleront les différents sens. Parmi les plantes conseillées par le Feng Shui, on trouve par exemple de la lavande pour stimuler l’odorat et favoriser la pollinisation par les abeilles aux côtés de la tomate pour le goût.
L’aménagement de l’espace potager est donc très important pour le Feng Shui et la permaculture. Il faut trouver les bonnes associations de plantes potagères, aromatiques et médicinales pour que leurs croissances s’entre-aident. Dans nos Blobspaces on trouve ainsi l’association de plantes comme la ciboulette, le romarin et le thym. Le thym attire les abeilles qui pollinisent tout le jardin tandis que la ciboulette éloigne les pucerons. Autre combinaison intéressante : allier la tomate, le persil et les œillets d’Inde. Tandis que le persil donne du goût à la tomate, les œillets d’Inde feront fuir les nuisibles.
Grâce à la permaculture, vos jardins et vos potagers seront donc plus productifs et plus respectueux de l’environnement. Allié à la permaculture, le Feng Shui redirigera cette vitalité sous la forme de bonnes ondes dans votre vie. Jardiner en s’inspirant de la biodiversité naturelle apporte ainsi du goût dans les assiettes et une satisfaction personnelle au jardinier qui profite des bienfaits du jardinage sur son corps et son moral.
Un peu de verdure chez soi ou un jardin bien entretenu seraient donc un facteur d’équilibre au quotidien. Une autre mission remplie par les plantes est de filtrer l’air et les énergies négatives. Une pièce décorée de verdure retrouvera sa vitalité et ses occupants seront en meilleure santé grâce à un air plus pur. Le basilic est ainsi très prisé par les permaculteurs et dans le Feng Shui pour ses vertus médicinales et son rôle purificateur. Plus généralement, le vert dans les bureaux et les pièces de vie est également vivement conseillé car cette couleur favorise la créativité, la productivité et les attitudes positives.
En France de plus en plus de citadins expriment leur désir de se rapprocher de la Nature et d’adopter un mode de vie moins polluant. Installer des potagers d’intérieur et d’extérieur permet de répondre facilement à ces désirs tout en faisant du bien à notre productivité et notre santé. Le Feng Shui et la permaculture invitent à s’entourer de plantes. Ces deux pratiques aident à réfléchir à une façon optimale d’organiser les espaces verts pour que leur entretien crée un cercle vertueux durable pour la planète mais aussi pour le jardinier.
Si ces pratiques zens et écologiques vous intéressent, nos potagers d’entreprise vous séduiront sûrement. N’hésitez pas à nous contacter pour installer un potager dans ton entreprise ou dans ton lieu de vie.
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